FGR-FP - 20 rue Vignon - 75009 PARIS - 01 47 42 80 13
La FGR-FP vit de l'engagement de tous ses adhérents. Vous pouvez participer avec nous à cette grande démarche d'émancipation que conduit notre association avec les fonctionnaires retraités depuis plus de 75 ans.
Le bulletin spécial, imprimé à l'occasion des 70 ans de la FGRFP en 2006, retrace l'histoire de la FGRFP et des ses militants, une histoire au coeur des luttes pour l'émancipation ... Ce bulletin nous est souvent demandé; vous pouvez télécharger la version numérique à partir du lien ci-dessous:
Les fonctionnaires ont obtenu bien après les autres le droit de constituer des syndicats. Il leur faudra attendre plus d'un demi siècle (1946) la reconnaissance officielle du droit syndical.
L'Entente générale des fonctionnaires civils et militaires de
France et
des colonies.
Ce premier regroupement de Retraités d'ampleur nationale fut créé en 1927, par les représentants de 54 associations de retraités civils et militaires provenant de 47 départements.
Aussitôt obtenues, bien des conquêtes n'ont pas tardé à être remises en cause, en particulier celle de l'alignement de la base de calcul de la pension sur le traitement des fonctionnaires (la péréquation) qui a sans doute pesé dans la décision de créer la FGR-FP... Il arrive que le passé et le présent se croisent !
La Fédération Générale des Retraités...
C'est le 28 mars 1936 que Marthe Pichorel, militante syndicale
et
politique, membre du bureau du SNI (Syndicat National des Instituteurs)
lance un appel pour constituer une Fédération.
La FGR-FP (Fédération générale des retraités de la Fonction publique)
est
officiellement créée le 20 juin 1936. Fille naturelle du Syndicat
National
des Instituteurs, "elle oeuvre en liaison avec les fédérations de
syndicats
de fonctionnaires".
Marthe Pichorel, écrivait le 28 mars 1936 :
"trop souvent en quittant leur emploi, nos camarades
retraités sont
perdus pour le syndicalisme; ils se désintéressent des questions
sociales ,
se réfugient dans l'indifférence, et se tiennent à l'écart de
l'action
destinée à préparer pour les travailleurs un meilleur
avenir..."
1946 Le ministre des Finances refuse la péréquation
des pensions. Le
congrès mandate le bureau fédéral pour interpeller les partis
politiques.
Lors des débats, le rapporteur de la commission des résolutions s'est
exprimé en ces termes :
" ...nous ne voulons plus vivre de rogatons, comme des gueux à besace, mais comme des citoyens libres et honorés qui ne réclament que leur dù». Quoi qu'on dise, la péréquation n'est pas une dépense nouvelle, mais une restitution. "...
Déjà , à l'époque, la FGR n'agissait pas seule. Outre la liaison « organique"avec l'UGFF (Union générale des fédérations de fonctionnaires) s'était constitué le Cartel des retraités comprenant la FGR, la Fédération Postale, la Fédération nationale des Retraités des Chemins de fer, la Fédération des Tabacs et Allumettes, la Fédération, branche retraite, des Travailleurs de l'Etat. Le Cartel intervenait notamment sur les questions de revalorisation des pensions et de péréquation.
1956 - Vingt ans après la
création de la FGR, le congrès
national constate avec amertume
que la loi de 1948 instituant la péréquation a bien du mal à
s'appliquer.
Les interprétations restrictives se mêlent aux quelques retouches
favorables, mais l'essentiel des critiques porte sur la"grave atteinte
au
principe de la péréquation intégrale"par la création de nombreuses
indemnités, non soumises aux retenues pour pension.
Pourtant, à l'époque, les fonctionnaires retraités
sont qualifiés de «
privilégiés".
Les réponses des congressistes sont plutôt musclées :
"je ne vois là aucun privilège, mais simplement les conséquences d'un contrat"."nous n'acceptons pas leurs critiques, expression d'une stupide jalousie ou d'un ridicule parti-pris"
1966 - Le sens d'un congrès
"Il peut paraître surprenant à certains que des
retraités tiennent un
congrès. Qu'ont-ils à étudier ou à débattre
ensemble ? Quelles idées à
propager ? Quels droits à réclamer ?
Arrivés au"troisième âge", quelles autres préoccupations peuvent-ils
avoir que de finir leur vie au mieux, tranquillement ?...
Et bien non ! Tous ceux qui sont groupés au sein de la FGR ne
conçoivent pas
la retraite comme un demi-sommeil, précédant le sommeil définitif"
(extrait de l'éditorial de Marc Béthune, secrétaire général en juin 1966).
1976 - Après 40 années au service des
retraités, la FGR continue
son action et débat du taux de la pension de réversion, de
l'intégration de
l'indemnité de résidence, , de l'imperfection de l'indice INSEE, de la
possibilité d'un abattement fiscal pour les retraités ou du paiement
mensuel
des pensions. Concernant les revendications salariales les discussions
sont
vives entre les fédérations de fonctionnaires sur l'opportunité de
signer ou
non des accords
avec le gouvernement.
La décennie 90 est marquée par le lancement du débat sur l'avenir des retraites (Livre blanc en 1991), les premières mesures en 1993 concernant le régime général, puis en 1995 la tentative avortée de remise en cause des régimes spéciaux.
Parallèlement, la place des personnes âgées dans la société, notamment la question du handicap dépendance, préoccupe l'opinion.
Considérant le retraité dans sa globalité, la FGR-FP va
étendre sa
réflexion et sa revendication au-delà de la Fonction
publique, dans les
domaines des retraites, de la Sécurité sociale, de la dépendance, de la
fiscalité.
La FGR-FP n'est pas seule sur ce terrain. Elle va donc renouer des
liens
avec les syndicats de fonctionnaires affiliés (tout en assumant les
conséquences de la scission au sein de la FEN en 1992), créer des
contacts
avec les Unions confédérales de retraités, les Associations de
retraités, et
plus particulièrement celles de la Fonction publique (Poste, Télécom,
Police...)
avec qui elle va travailler en synergie.
Les retraités d'aujourd'hui connaissent la suite...
La consultation de la page "histoire-partenaires" apporte des informations supplémentaires ainsi que le numéro spécial 70 ans publié en 2006 dans le "Courrier du Retraité " (voir lien en haut à gauche).
La FGRFP est présente dans tous les départements et rassemble des fonctionnaires retraités de toutes les origines et de tous les horizons, avec ou sans passé syndical ou mutualiste. Elle a constitué le Pôle des Retraités de la Fonction Publique avec quatre autres associations.